Ces quelques posts se veulent une observation du quotidien de nos couleurs.

Elles sont omniprésentes même si nous n’y prêtons pas forcément attention. Les couleurs qui nous entourent nous paraissent normales, peut-être même banales.
Et pourtant, le choix d’une couleur n’est que le résultat d’une longue histoire et d’un processus complexe.

L’association des couleurs l’est encore plus en ce sens que l’acceptabilité d’une harmonie de couleurs varie en fonction du temps et des lieux. Ainsi le bleu, inexistant, dans l’Antiquité, est aujourd’hui la couleur favorite des européens (lire à ce sujet « le bleu » de Michel Pastoureau – Editions du Seuil 2000).

Par conséquent, loin d’être stables et normatives, les couleurs nous accompagnent dans notre quotidien et constituent une terre où se mêlent histoire, symboles et esthétisme.


Bienvenu au pays de la couleur !













dimanche 12 juillet 2015

COULEURS RENAISSANCE

 
 
Portrait du couronnement d'Elisabeth Ier

 
Catherine Parr

 
Marie Ier

 
Le duc d'Alençon

 
Robert Dundley

 
Eric XIV de Suède
 

Avec les Tudors, rien n’est à inventer. Dynastie pourtant brève, ils ont su marquer leur temps avec éclat. Les peintures exposées au Musée du Luxembourg témoignent de cette grandeur, ou en tout cas de la volonté de laisser à la postérité une image de magnificence.

Certes on s’attendait au grand portait d’Henri VIII peint par Hans Holbein le jeune (affiche même de l'exposition) ou celui du couronnement d’Elisabeth 1er, mais l’exposition révèle aussi quelques très beaux portraits Renaissance qui montrent des harmonies de couleurs osées et lointaines des normes en vigueur, comme celui de Catherine Parr par « Master John », celui de Marie Ier du même auteur ou encore des portraits des prétendants d’Elisabeth Ier : Prince Hercule – François, duc d’Alençon, Robert Dudley, comte de Leicester et Eric XIV de Suède.

Un objet atypique est à voUn objet atypique figure parmi ces portraits : la bague d’Elisabeth Ier qui s’ouvre sur le devant laissant découvrir deux minuscules portraits, d’elle et de sa mère, Ann Boleyn ..... peut-être pas si cruels les Tudors.

 
 

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