Les
apports de l’immigration racontée par la mode. C’est le pari audacieux que le Musée
de l’Immigration a fait en organisant une exposition dédiée aux couturiers
étrangers qui ont œuvré, à et pour la mode française.
Si
le noir y est omniprésent, sa mise en scène est variée, comme l'illustrent les « 6+1 »
d’Anvers aux influences punk et Elsa Schiaparelli qui le conçoit en relief avec des petites
écailles dans sa « robe d’après midi » de 1933.
La
couleur éclate avec les japonais comme dans la robe longue de 1994 d’Issey
Miyake composée de bandes blanches, noires, bleus, oranges, roses, vertes et
jaunes. Kenzo n’est pas en reste et ajoute aux mélanges aventureux des couleurs
celui des imprimés.
Il
est également émouvant de noter que des hommages à la France sont rendus comme
à travers ce manteau et cette robe bleu blanc rouge de Paco Rabanne en 1974,
que l’on lit comme un remerciement.
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