Couverture du catalogue de l'exposition
Robe d'intérieur de Worth
Robe byzantine de Worth
Manteau de Jeanne Lanvin
Robe de garden party de Worth
Robe de grand soir de Jenny
Ensemble du soir de Nina Ricci
Visiter
l’exposition portant sur les costumes de la Comtesse Greffule au Palais
Galliera, c’est pénétrer dans un espace d’élégance.
Des
tissus, des coupes qui étranglent la taille, des drapés bien sûr, mais aussi
des couleurs. La comtesse Greffulhe issue d’une lignée prestigieuse et qui a
conclu un mariage malheureux, s’est mise en scène toute sa vie. Le vêtement a
été un des vecteurs de cette mise en scène, presque une arme, car elle n’a pas
suivi les modes, elle a contribué à les créer.
Les
couleurs vives sont frappées d’interdiction. Quand il y a du rose, celui-ci est
éteint ou pétale, très clair et poudré. Quand il y a du vert, il est sombre et
saturé comme le sont les verts anglais. Le noir est quant à lui très présent,
particulièrement pour les robes de soirée.
Les
journaux de l’époque ne manquent pas de commenter les tenues comme dans Le Gaulois en 1894 : « la robe
est de soie lilas rosé, semé d’orchidées, et recouverte de mousseline de soie
de même nuance, le chapeau fleuri d’orchidées, et tout entouré de gaze
lilas. »
Ce
qui étonne le plus, ce sont les tonalités de beige déclinées de mille façons :
l’ivoire, le grège, le beige medium,
foncé, mordoré, or, … Ces nuances sont
d’autant plus réussies qu’elles jouent avec les tissus (satin, voile de soie,
maille de laine, mousseline de soie) apportant ainsi tantôt brillance et
légèreté. Les broderies ne sont pas en reste, faisant de certaines pièces de
véritables trésors d’artisanat. La robe dite byzantine portée pour le mariage de sa fille Elaine en est un
exemple époustouflant.
Les
photos et la citation du « Gaulois » sont issus du catalogue de
l’exposition « La Mode retrouvée – les trésors de la comtesse Greffulhe
» Paris Musées
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